Manifestation à Sedan le 12 mai à 10 h
L’ensemble du Groupement hospitalier de territoire Nord -Ardennes est en grave danger !
À l’hôpital de Sedan, ce sont des services entiers qui sont menacés :
la chirurgie et les soins intensifs de cardiologie risquent de disparaître, et la pédiatrie ne conserverait que ses consultations..
La maternité serait pour l’instant sauvée, mais sans recrutement suffisant de gynécologues-obstétriciens, l’Agence Régionale de santé n’assure pas sa pérennité...
Dans les deux hôpitaux, tant à Sedan qu’à Charleville, de nombreux postes risquent d‘être supprimés : plus d’une centaine ! Et selon nos sources, 26 postes disparaitraient à Sedan et 92 à Manchester, « l’hôpital support » ! Une cellule de reclassement est prévue pour les personnels...
Les mesures définitives seront annoncées en juin.
mobilisons-nous !
Manifestation samedi 12 mai à 10 h
RV devant l'hôpital de Sedan
Dans toute la France, de nombreux hôpitaux en difficultés !
L’agence régionale de Santé dit : « il faut combler les « déficits »
Nous répondons : les déficits ne sont pas dûs à une mauvaise gestion mais sont le résultat du manque de budget qui baisse depuis de nombreuses années ! Et grâce à la majorité des députés qui l’on voté !
L’agence régionale de Santé dit : « pas besoin de doublons quand deux hôpitaux sont proches »
Nous répondons : de Sedan à Charleville, 20km effectivement, mais de Montmédy à Charleville ? Et en cas d’« urgence cardiaque » alors que le temps est compté, que risque-t-on ?
L’agence Régionale de Santé dit : « un service qui manque de médecins ne peut fonctionner, mieux vaut le fermer »
Nous répondons : et si on supprimait le numérus clausus qui empêche les recrutements suffisants ? Gouverner c’est prévoir !
L’agence Régionale de Santé dit : « les médecins hésitent à venir dans les Ardennes, on n’y peut rien ! »
Nous répondons : quand des territoires se désertifient et voient leurs services publics disparaître à vue d’oeil, les populations jeunes hésitent à s’y installer. Le cycle infernal !
La balle est dans le camp de la Ministre qui doit entendre la voix des usagers, des professionnels de santé et des élus !
Nous refusons la casse de l’hôpital public et exigeons :
le gel de toutes les mesures de restructurations prévues et un collectif budgétaire qui permette de remettre à flot les établissements,
un maillage territorial en structures hospitalières de proximité répondant aux besoins de la population partout,
des personnels en nombre suffisant, l’amélioration de leurs conditions de travail,
-des budgets à la hauteur des besoins.
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